Pendant mon séjour de neuf ans dans la charmante petite ville de Génolhac, où des touristes de plus en plus nombreux viennent tous les ans respirer un air pur et frais, aux pieds du mont Lozère, j'ai fouillé avec bonheur les vieux manuscrits des notaires, les papiers et les chartes des familles les plus importantes de la contrée, afin de réunir assez de documents historiques pour écrire notre monographie sur le couvent des Dominicains de Génolhac, parue en 1890.
Mais, dans mes minutieuses recherches, j'ai trouvé bon nombre de pièces précieuses et inédites que je. Me suis empressé de recueillir avec le plus grand soin, attendant le jour, où les loisirs de mon ministère me permettraient de les coordonner et d'en faire l'histoire de Génolhac.
Quelle mine inépuisable ne trouve-t-on pas dans les minutes des notaires, les vieux compoix , les livres de raison et les chartriers des châteaux et maisons particulières ! C'est à l'obligeance des familles de Roche, de Chapelain, Castanier-Chabert à Génolhac, de Chambonnet, près de Concoules, que je suis redevable des principales sources de cette nouvelle étude