François Rabelais a sillonné la France. Il fut un grand voyageur dont on retrouve les traces un peu partout dans notre pays, principalement dans tous les lieux de culture en ce bouillonnant XVIe siècle, que ce soit dans le domaine de la médecine ou des lettres anciennes.
La Touraine s’enorgueillit d’être son berceau, le Poitou de lui avoir ouvert les chemins de la connaissance. On le retrouve à Paris mais aussi à Metz où il dut se réfugier pendant quelques mois. Il fut surtout aux côtés de la famille du Bellay, Jean, le cardinal, Guillaume, le seigneur de Langey. Avec eux, il alla en Italie et suivit bien des itinéraires dans le sillage de la cour de France ou lors de missions diplomatique.
Deux grandes villes se partagent aussi la gloire de Rabelais, Montpellier où il prit ses grades en médecine, et Lyon où il exerça un temps l’art d’Hippocrate mais aussi parce qu’il fit paraitre la plupart de ses œuvres dans cette incontestable capitale de l’édition.
Essayer de trouver des traces d’Alcofribas Nasier dans ce que nous appelons aujourd’hui le département du Gard, peut donc paraitre dérisoire, voire une gageure. Et cependant, l’écrivain à la fois religieux et médecin a traversé plus d’une fois cette région chargée d’histoire, il y a même effectué un séjour, comme nous allons le voir.