Pendant toute la durée de sa vie active de curé de campagne, l’abbé André Fresquet a toujours eu des chiens, des animaux familiers et les petits oiseaux ne mendiaient pas en vain leurs nourriture au bord de sa fenêtre.
Combien de fidèles ont découvert, grâce à lui, une nouvelle image de l’église, une image proche du cœur des pauvres et des humbles.
Car tous les hommes aiment les bêtes. Nul ne peut ignorer ce fait qui est certainement qui est certainement, quand on le rapproche de l’amour que les bêtes éprouvent pour l’homme, au cœur de la révélation naturelle par laquelle, selon Concile Vatican II, dieu donne par les choses créées un témoignage incessant de lui-même.
Il suffit de vivre avec un animal, de l’observer et de l’aimer, pour constater que l’amour est ce qui caractérise ici-bas les relations entre les vivants. Ainsi, il semble légitime de penser que le grand mouvement écologique et de protection de la nature auquel nous assistons de nos jours, est le signe que l’Esprit-Saint est à l’œuvre et que nous vivons des temps messianiques.