Quand j’ai ouvert le cahier qui est devenue ce volume, j’ai vu tout de suite que pour son auteur, comme pour moi, La Belle Epoque était celle où chacun pouvait vivre à sa guise.
J’en ai chanté les beautés que certains trouvèrent médiocres et, si je le faisais encore, le lecteur croirait que j’entonne les louanges d’un fabuleux pays.
Le passé est un paradis perdu aux cœurs des hommes qui vieillissent et j’ai su gré à M. Mabelly d’appeler ainsi une époque dont on s’est moqué et qui apparaît aujourd’hui comme le sommet d’une civilisation, hélas ! Disparue.
Arthur MABELLY