Quand en 1890 Emile BONNET a écrit son opuscule sur « l'origine et la transformation du nom de la ville de CETTE » il n'a fait que reprendre ce qui avait été écrit déjà sur ce problème, sans rien apporter de nouveau.
Quand il nous parle des armoiries de Sète, il n'a même pas eu la curiosité d'aller voir dans les archives municipales, le parchemin qui contient les premières plat.. de 1743, lesquelles sont représentées par une très belle miniature en, couleurs, et la description qu'il nous en donne est fausse.
Quand il écrit : « L'église consacrée à Saint-Dié s'élevait selon toute vraisemblance sur les bords de l'étang, il a commis une erreur nouvelle, car il a confondu l'église Saint-Dié dont parle le pape Eugène III en 1146 et qui se trouvait sur l'emplacement de l'actuelle croix de MARCENAC, avec l'église Saint Joseph des métairies, achevée en 1750 par Monseigneur FOUQUET évêque d'AGDE et dont les murs sont mitoyens du petit cimetière du BARROU.
Lorsque le 14 mars 1973, j'ai fait ma conférence sur « le nom et les armoiries de notre île singulière », j'ai essayé d'apporter du nouveau, car les fouilles du BARROU entreprises en 1966 ont révélé des faits jusqu'alors inconnus, à savoir : l'existence d'un complexe salinier gallo-romain sur les bords de l'étang.