Boris,
Tu vois, ce qui m'étonnera le plus au lendemain de ton départ, c'est que les immeubles seront toujours là, bordant les rues pleines de voitures qui continueront de rouler, les gens marcheront, ignorant qu'une partie de mon monde venait de disparaître.
Comme tu dis à chaque fois, c'est la vie mon frère, et je ne regretterai rien, surtout pas le fait d'avoir grandi. Oui grandi sans renoncer à l'essentiel de ce que me proposait la nature, je resterai heureux d'avoir rougi à la vie.
A tous nos souvenirs et rires vécus ensemble.
A bientôt mon frère.
A. Pichon