"Il y a cinquante cinquante ans et plus que j'ai vu les dernières transhumances ovines. Aux mêmes époques j'étais roul dans les burons. Tant d'années ont passé que j'ai pu oublier ou déformer les choses puis dans le même travail tous les hommes ne fonctionnent pas de la même façon et dans les récits on peut trouver des variantes. Par conséquent si vous relevez des erreurs veuillez m'en excuser. (En couverture recto Jean Baptiste, verso le parc sur l'Aubrac et l'auteur en médaillon)." Claude Redon "C'était fin juin 1958, que j'allais rejoindre le buron où ma mère m'avait loué pour les trois mois de vacances. Mon salaire pour la saison serait majoré d'un "liural" (petite fourme) de 10 kg. Je m'occuperais des vaches et des veaux, comme ceux que l'on voit devant ce parc. L'été 1960, nous avions le parc pour fumer les tieullières, un troupeau d'environ 1200 ou 1300 sagabèzes qui était sous la surveillance d'un jeune berger de 17 ans, un Aveyronnais. Comme tous les bergers, il dormait à la cabane et nous l'aidions le matin à tourner le parc et acheminer le troupeau vers la montagne tout comme le soir à le parquer..."