La danse, comme elle se pratique généralement de nos jours, n'est pas une imitation de la danse que les Hébreux pratiquaient aux jours de leurs fêtes religieuses ou patriotiques. Bien s'en faut. Saint Augustin nous apprend que la danse, comme elle était pratiquée de son temps, et comme, à peu de modification près, elle est encore pratiquée aujourd'hui, est un reste des saturnales, des bacchanales et des orgies du paganisme. L'histoire aussi rapporte que des rois de France interdisaient les danses comme étant des usages païens. Or, dans ces fêtes païennes régnait la plus effrénée licence et dans le langage et dans ses allures et dans les gestes et dans les costumes. C'est donc de ces mères impures, les fêtes païennes, que le christianisme, en prenant la place du paganisme, n'a pas réussi à purifier complètement, c'est de ces mères impures que la danse de nos jours est la fille. C'est donc, en quelque sorte, agir en païen et non pas en chrétien que de se livrer à la danse.