"Située à la source du Gijou, sur les confins de l'Hérault et de l'Aveyron, Lacaune est une petite ville du département du Tarn qui a 792 mètres d'altitude. Malgré une telle élévation, elle n'en est pas moins environnée de montagnes qui la dominent. D'un côté c'est Montgros, Monodre et Montaigu; de l'autre le Roc des Ecus avec Montalet, point culminant du département, qui servit de station géodésique à Méchin pour la mesure de l'arc du méridien terrestre; enfin, à l'est, Montfrex et à l'ouest Montroucous et Montgrand. Entourée de ces huit monts, échelonnés à une distance variant de deux à douze kilomètres, Lacaune apparaît comme une ville assise au pied d'une série de forts naturels. Son climat, par la suite de l'altitude, est froid et doit être considéré comme appartenant au climat auvergnat ou limousin, le plus froid des sept entre lesquels on partage ordinairement la France. Néanmoins son séjour, à la belle saison, est agréable et attire beaucoup d'étrangers qui viennent y respirer l'air pur de la montagne."
Chapitre I: Lacaune depuis son origine jusqu'à la fin du Moyen-Age; Chapitre II: Lacaune et le Protestantisme; Chapitre III: la Communauté de Lacaune aux XVIIIème siècles; Chapitre IV: Lacaune pendant la Révolution (1789-1799); Chapitre V: les établissements religieux de Lacaune au XIXème siècle; Chapitre VI: Lacaune au XIXème siècle; Chapitre VII: Eglise, Curés et Vicaires