La situation des familles quercynoises n'était plus aussi prospère qu'aux XIIIème et XIVème siècles. Le pays était ruiné depuis les ravages causés par la guerre de Cent ans. La province du Quercy, presque entièrement agricole, en avait été étrangement ébranlée.
Aucun progrès important ne semble s'être produit sur le terrain agricole. Seule, l'industrie réalisa certains développements intéressants. L'artisanat connut, en particulier, un réel essor.
Sous François Ier et Henri II, la noblesse nouvelle fut dépouillée de presque tous ses privilèges. Appauvrie par les guerres, elle se va réduite à solliciter des emplois. Le peuple avait la lourde charge de payer la contribution de la taille.
Sous la Renaissance, dans le domaine de l'architecture, le Quercy eut l'avantage de vivre une époque des plus brillantes. On en trouvera la preuve dans de nombreuses pages de ce volume.
La Fronde n'eut pour résultat que d'augmenter la misère publique, déjà existante, dans notre province, comme partout ailleurs. Les populations mouraient de faim.
Lorsque Louis XIV mourut, le 1er septembre 1715, les paysans étaient écrasés d'impôts ; la dixième partie du peuple devait même recourir à la mendicité.