L'enterrement à 92 ans d'une tante, surnommée « la marraine », fait surgir le passé de Jean Mirjolet. Il visite la maison villageoise délabrée de « la marraine », qui est celle où il a vécu ses vacances d'enfant et y découvre des témoignages de son ascendance familiale, restés, jusque là, quasi inconnus de lui. Il prend connaissance de documents hétéroclites, conservés sans raison précise, accumulés, en désordre, au fil du temps. Il ouvre une sorte de chantier archéologique familial. A cette occasion, il va revisiter son enfance, entre 4 et 17 ans, du rocher de la fée Carabosse en 1941, dans le sud de la France, à la classe de philo en Lorraine en 1956. Les guerres, la famille, l'église, les amis et les amies tissent la toile de fond du temps écoulé, au sein duquel Jean va inscrire son enfance populaire. Ce faisant, il va mieux comprendre qui il est et d'où il vient, renouant ainsi le fil familial en partie rompu, ce fil qu'il transmettra à ses descendants.