J'arrivai à Bonnes en 1863 avec l'intention d'étudier l'espèce et le degré d'influence qu'exercent les eaux sur la phthisie pulmonaire en particulier. Je lus les brochures qui avaient été publiées sur la matière, mais je n'y trouvai pas une solution satisfaisante du problème que je m'étais posé, et je pensai que le meilleur moyen de connaître un agent thérapeuthique, c'est de l'expérimenter. Je n'avais pas alors de malades dans la station, mais j'y avais des amis, et je fis promptement des connaissances, dont la plupart me permirent gracieusement de les prendre pour sujets d'études. En même temps, je me soumis, moi-même, chaque jour, à l'usage des eaux. Je ne tardai pas â ressentir de puissants effets de cette administration de l'eau minérale à l'état physiologique.
S. DEVALZ
DOCTEUR EN MÉDECINE; ANCIEN INTERNE DES HOPITAUX DE PARIS;
MÉDECIN CONSULTANT AUX EAUX-BONNES.