Les grandes monnaies coloniales de Nîmes ont un type particulier que tout le monde se flatte d comprendre et qui, en dépit de sa simplicité apparente, est resté à l'état d'énigme. Avant d'en essayer une interprétation qui puisse résister à la critique, il importe de se mettre d'accord sur certaines questions préliminaires, un peu sèches, sans doute, mais non sans utilité. Quelles sont les variétés de ces pièces ? Les différences de coin nous permettent-elles d'en former une série chronologique ? A quelle époque remonte l'origine du type et jusqu'à quelle année l'atelier monétaire de Nîmes a-t-il fonctionné ?