Un seul homme pouvait délivrer nos contrées de ce torrent de barbares. C'était Charles Martel. Il respirait à peine des guerres perpétuelles que lui suscitaient les peuplades sauvages de la Germanie, lorsqu'il reconnut, de son coup d'oeil d'aigle, l'imminence d'un danger qui croissait tous les jours.
Il se hâta de rassembler toutes ses forces. Il appela de toutes parts ses fidèles.
Il obligea tous les leudes qu'il avait enrichis de bénéfices à venir avec leurs hommes sous la chape de saint Martin.
Il créa de nouveaux chefs ; il éleva les braves aux postes d'honneur.
Prêt à marcher pour la défense de l'Évangile, il obtint du clergé, pour subsides en faveur de ses guerriers, une partie des biens de l'Église .