Malgré les événements nombreux qui ont marqué avec 1918, la fin de la guerre, on ne peut pas dire qu'à part l'armistice du 11 novembre, la vie nîmoise ait eu beaucoup de changements avec la précédente année. Les restrictions et la cherté de la vie furent les soucis quotidiens de la population et de la municipalité. Les décès de nos concitoyens tués sur le front se succédaient, un peu moins nombreux peut-être qu'en 1916 et 17, mais l'épidémie de grippe espagnole en juillet, août, septembre et octobre, nécessitant des mesures telles que la fermeture des écoles et lycées, des salles de spectacles et même des cérémonies religieuses aux obsèques, fut le gros souci de nos concitoyens.
Robert CLÉMENT