En essayant de démontrer qu'un grand espace emplit l'intérieur de notre Planète, Christian Sastre développe un thème merveilleux. Bien que restant conforme aux hypothèses que certains astrophysiciens approuvent, cette théorie réconcilie la tradition occidentale de la Terre creuse avec ce que la tradition orientale appelle l'Agartha, mot sanscrit désignant le Royaume souterrain.
La question essentielle est : notre Planète est-elle creuse ? Un immense espace intérieur s'étend-il sous nos pieds ?
Difficile de répondre par un oui définitif, malgré de nombreux arguments plaidant en faveur de cette théorie. Pourtant, c'est à partir de quelques analogies dans les différents règnes de la nature que l'auteur s'oriente vers une réponse affirmative.
Les réflexions de Christian Sastre portent sur la formation des corps célestes constitués d'éjections de plasma solaire animées d'une giration universelle. Grâce à ce mouvement de toupie, instigateur de la force centrifuge repoussant la matière gazeuse à la périphérie du Globe, la logique amène à déduire qu'un vide s'est constitué à l'intérieur de la Terre.
En outre, de troublants témoignages viennent renforcer sa conviction. Des personnages célèbres s'y sont intéressés dont le plus connu est l'écrivain Jules Verne. Des explorateurs auraient entrevu cet autre monde, mais furent traités de fous. Des photographies prises par satellites révèlent la présence d'ouvertures polaires qui se seraient formées dès l'origine de la Planète.
Déjà les druides enseignaient qu'au centre de cet espace existe un soleil miniature (analogue au proton de l'atome) autour duquel gravitent trois aérolithes causant des séismes sur la surface de la Terre.
Si l'Occident ne peut qu'imparfaitement imaginer cette intériorité de la Terre, l'Orient millénaire la nomme Agartha. Sa tradition y fait résider le Roi du monde, focalisateur de la vie sur notre Planète.