A la fin du XVIIIème siècle, l'Ariège se souleva contre la République. Elle contribua fortement à la grande insurrection qui embrasa tout le sud-ouest.
Dans la nuit du 5 au 6 août 1799, aux portes de Toulouse, les insurgés furent trahis et capitulèrent quelques jours plus tard à Montréjeau.
Cette petite "Vendée ariégeoise", suscitée par la conscription et les persécutions religieuses, est une page d'histoire méconnue et rarement évoquée dans les livres. Elle fit pourtant 4000 morts et laissa des traces dans le caractère ariégeois.
Pour le bicentenaire de ces événements, Maurice Calmein nous en livre ici quelques épisodes et restitue le climat de tension politique et sociale de ces années agitées.
Ariégeois d'origine, Maurice Calmein est l'auteur de deux monographies sur des villages de la Haute Ariège: "Caussou" (1984) et "Bestiac" (1985). L'auteur livre quelques épisodes et restitue le climat de tension politique et sociale du soulèvement qui contribua fortement à la grande insurrection qui embrasa tout le Sud-Ouest. Suscitée par la conscription et les persécutions religieuses, cette page d'histoire méconnue fit 4.000 morts.