« Qui prend le passé pour racine, a pour feuillage l’avenir. » V.HUGO

Il est indéniable que le passé exerce sur son prestige et sa magie.

Le passé, c’est pour nous, les vieux, l’instant merveilleux de notre vie : la jeunesse.

Cette jeunesse nous voudrions la ressaisir et la revoir pour en garder un peu la chaleur et la candeur. Nous voudrions aussi la retrouver ceux qui nous accompagnés un moment et dont beaucoup ne sont plus que des ombres familières et bienveillantes, réunies par le miracle des souvenirs.

Après des notations historiques, trop brèves à mon gré, mais qui peuvent, m’adressant aux futurs historiens, contribuer à combler les « vides », j’ai surtout essayé de faire revivre le villa à « la belle époque ». Fils de paysans, je me suis fait un devoir de fixer, en témoin privilégié, les évènements qui se sont succédé en 1900 en cette fin de siècle.

Penché sur la glèbe, avec des moyens d’un autre âge, le paysan pujaultais a peiné et souffert dans le Grés et la terre blanche conquise sur l’étang.

L’église, les écoles, les « monuments » - pourrait-on dire ! que nos anciens ont édifiés, conservés, embellis, restructurés, ont fait l’objet de mon attention.

Des scènes vécues, des détails quelques fois familiaux, mais valables pour tous, agrémentent l’ouvrage.

Ce livre rédigé pour mes compatriotes mais aussi pour les nouveaux qui ont choisi de réaliser leur rêve : avoir une maison à la campagne… à Pujaut dont ils seront heureux, je pense, de connaître un peu d’histoire. Certes, chaque pays à son identité propre, mais le livre peut aussi intéresser les villages voisins et amis qui ont connu les mêmes joies et les mêmes peines.

Et si quelqu’un considère que j’ai apporté une pierre utile à l’édifice, j’en serai le premier récompensé.