« Je dois ma vie au peuple, au prince à sa couronne, mais je la dois bien plus au Dieu qui me la donne », disait Corneille.
Le devoir, ou loi morale, est une loi intérieure qui nous oblige d'une manière absolue, mais sans nous contraindre, c'est-à-dire qu'absolument obligés d'y obéir en droit, nous avons en fait la possibilité matérielle d'y désobéir. Il s'agit pour Kant d'un « impératif catégorique » par opposé aux « impératifs hypothétiques » subordonnés à notre intérêt ou à nos désirs. De par là même, on distingue de nombreux devoirs. Les devoirs envers nous-mêmes, envers nos semblables, envers Dieu, envers les animaux et nous retrouvons, par cette notion de devoir à autrui, toutes les vertus exhortées lors de l'initiation. Nous retrouvons le devoir de justice, de charité, de solidarité, de tempérance et de toutes les vertus dont nous venons de parler. Cette notion de devoir est essentielle. C'est en fait une notion fondamentale qui nous oblige moralement à faire le bien par l'application du principe des différentes vertus enseignées lors des trois premiers grades. La morale du devoir est la morale qui définit le bien par le devoir.