Après les usurpations sur les biens et même sur les dignités ecclésiastiques, qui avaient caractérisé l'anarchie du dernier siècle de l'ère carlovingienne, des restitutions et des donations nombreuses vinrent accroître le domaine des églises. Les seigneurs remettaient ces possessions nouvelles entre les mains de la puissance la plus en état, à cette époque, de les utiliser pour la prospérité matérielle et la vie morale des populations, l'institut monastique. Le pays de Foix subit cet entraînement universel. L'abbaye de Saint-Sernin de Toulouse imposait son patronage par sa proximité, le souvenir vénéré du premier apôtre de la contrée, les pèlerinages que lui attiraient ses reliques célèbres et la magnificence de son église.