Typographe à l'Imprimerie Nationale, Pierre MERCIER est devenu correcteur chargé de vérifier les Inventaires de la Bibliothèque Nationale et ceux des Archives Nationales. Il a ainsi acquis les fonctions de Documentaliste et s'est spécialisé dans l'histoire : ses travaux sur la région parisienne, présentés à des Congrès, font autorité : une « Histoire de l'île Seguin », berceau des usines Renault, en collaboration avec G. Hatry, a été publiée en 1991.
D'autres entreprises industrielles de la banlieue sudouest ont suscité des articles toujours documentés.
L'auteur a édité chez Lacour une histoire de la multinationale des « Talcs de Luzenac » (Ariège). Aujourd'hui, il revient sur les environs de Paris en évoquant une très belle villa, possession de la marquise de Pompadour, située sur les bords de la Seine : « Le petit château de Brimborion ». Les historiens de la belle marquise ont abondamment parlé de ses possessions : le palais de l'El l'Elysée, Champs, Menars, Choisy, Bellevue, mais aucun d'eux ne s'est intéressé à Brimborion. Ces lieux ont abrité les amours de Louis XV. et de la marquise ; ils ont vu naître les pourparlers secrets entre la France et l'Autriche : le fameux « renversement des alliances ».
Les intrigues de la Cour, les cabales et les médisances planent sur Brimborion, au milieu des mariages et des repas somptueux, à l'abri des regards indiscrets.
L'auteur évoque les « oubliés de l'Histoire » : valets, femmes de chambre, suisses, portiers, jardiniers. La « Colline aux fleurs », reliant Brimborion au château de Bellevue, fera rêver le lecteur. Après Mmes Adélaide et Victoire, les sans-culottes de Sèvres envahissent les lieux et en font... un dépôt de munitions !
Cette page sur la banlieue de Paris est surtout uni-page de notre Histoire nationale.