"1er septembre 1871 C'était le jour du premier anniversaire rappelant aux Sedanais les douloureux souvenirs d'une défaite qui pouvait rester glorieuse encore, si une capitulation, signal des défections les plus coupables, n'avait terni l'éclat et anéanti le prestige de notre valeur militaire. L'urne des douleurs s'était rouverte: triste et recueillie la population tombait à genoux devant les autels et pour nous consoler, nous jadis si fiers de notre supériorité dans les armes et aujourd'hui courbés sous le joug humiliant et brutal de l'étranger, les ministres de paix, du haut de la chaire, laissaient tomber ces paroles d'une espérance divine..."