Dans la falaise de la vallée de Bamyan, au coeur des hautes montagnes centrales de l'Hindu Kush, qui culminent à plus de 5000 mètres et où les températures varient de -50° en hiver à plus de 30° en été, deux Bouddhas géants témoignent encore de la beauté et de la rencontre de l'art grec et de la l'art bouddhique. Un peu partout, dans ces paysages désolés d'altitude, de nombreuses vallées verdoyantes et minutieusement irriguées abritent des hommes, des Afghans, des Hazaras. Ces hommes ont su, au fil des siècles et parfois des millénaires, s'adapter, créer et développer de véritables foyers de vie, en dépit de conditions de vie extrêmes.
Ce sont ces paysages, ces vallées, ces hommes que décrit le livre, en suivant henri Rouland- mission dans le pays-, qui sillonne les routes et les pistes en toute liberté. Il profite aussi de sa présence en Afghanistan pour visiter la capitale-Kabul-, Mazar-e-Sharif, la grande ville du nord, Herat, celle de l'ouest et Kandahar celle du sud, toutes entourées de vallées fertiles. Il assiste à un mariage afghan, vibre à un bouzkachi traditionnel, découvre des projets de développement.
Il circule ainsi dans un pays en paix, dans l'Afghanistan des années 70, témoignant d'une époque ouverte sur l'avenir, en dépit de la pauvreté générale. Depuis, il n'est plus question que de communiqués militaires, d'occupations, de conflits sanglants, conduisant ainsi à oublier le rôle extraordinaire joué par l'Afghanistan tout au long des millénaires et la formidable diversité de ce pays.
Les "vallées afghanes" nous invitent à militer pour un Afghanistan véritable, en paix, ouvert au monde.