Fabre pourrait être fier ! Causses et Cévennes viennent d'être inscrits récemment (juin 2011) au patrimoine mondial de l'UNESCO ; le façonnage millénaire par la main de l'homme de ces terroirs, drailles sillonnant les serres, lavognes caussenardes pour abreuver le bétail, ponts de pierre enjambant les torrents, bancels retenant les terres arables, béais d'irrigation et bien sûr le reboisement, peut-être le plus important d'Europe en terme de superficie, méritent ce classement. La faune et la flore, très diversifiées, ainsi que les diverses richesses géologiques, ont bien sûr eues leur part dans l'obtention de ce classement. Au grand dam de certains, notamment des partisans de l'exploitation des gaz de schistes qui voient là de nouveaux obstacles à franchir pour mettre en couple réglée ce terroir censé révéler des trésors énergétiques. Mais ne crions pas victoire trop tôt, les lobbies gaziers, soutenus par certains politiques, suivez mon regard, n'ayant pas désarmé et les récentes suspensions de permis laissent encore quelques portes ouvertes pour les exploitants. Ceci pour dire que les Cévennes présentent un intérêt à la fois historique, culturel, écologique, touristique et environnemental. Pour ce qui ressort de l'intérêt écologique, les arbres de ces forêts sont bien entendu en première ligne, sans en faire une étude exhaustive, faisons à présent connaissance avec les plus remarquables d'entre eux...