Depuis 1789, les quartiers n'ont pas d'existence légale. Ils n'entrent pas en ville. Leur vie est étouffée sous les instances nationales, mais les villes elles-mêmes éclatant en banlieues multiformes prennent conscience de la vie locale. Associations et comités, journaux de quartiers et articles dans la presse régionale, ont mis en valeur cette vie des quartier, réservée trop longtemps aux bénévoles et à leur contrebande. Il faut changer. En attendant une loi importante, l'échelon quartier paraît inévitable pour assumer la vie quotidienne et le social à grande échelle. Quartier et voisinage sont la base de la société urbaine.