Ces articles concernent la vie des quartiers. Ils réclament une définition politique, entre rue et canton, entre ville et village. Ils ont plus d'habitants que les communes voisines. Cela n'est pas raisonnable. En 1789 on a su créer des communes, on n'a pas créé les quartiers. L'État donne un statut à une commune de 100 habitants, il ne reconnaît pas un quartier urbain de 10.000 habitants. Faute d'existence politique les quartiers revendiquent, ils développent une vie commune : associations, journaux de quartiers. Fait majeur dans la linguistique, la discordance a créé ses usages : langues, ou dialectes. Les villes sont monolingues, les quartiers sont souvent multilingues, langues étrangères et dialectes. 'Au coin des rues et carrefours, les cafés offrent conversations et boissons prises en commun, culture de base chez les ancêtres et qui revient à présent, avec ces clientèles mouvantes selon les jours et les heures, où .les étrangers avec des bribes de langues, trouvent un premier accueil.