Lorsqu'on a à raconter une telle histoire, et qu'on vit avec les personnages, ça fait parfois mal. Et pourtant, il faut faire en sorte de ne pas prendre partie, sinon on risque de donner à l'histoire une empreinte autre. Je crois que malgré les aléas qui se présentent, il faut laisser aller les choses, telles qu'elles se sont déroulées. C'est vrai, que ceux qui lisent, peuvent, s'ils le ressentent, prendre fait et cause pour l'un et l'autre des personnages. C'est fait pour ça, une bonne histoire, et je pense que l'histoire que je raconte est une très belle histoire, non parce que c'est moi qui l'écrit, non mais parce que les personnages pour pas mal d'entre'eux du moins, sont formidables. Il ne faut pas oublier, en lisant que cette histoire se déroule vers la fin des années de 1780. Non, ce n'est pas une erreur de frappe. Et même exactement, ici, en août 1788 ! C'est très important pour mieux saisir son déroulement, et le comportement qu'ont les acteurs, ici. Il est vrai aussi que certaines choses se conjuguent à tous les temps, mais même là, pour mieux les comprendre, les appréciées ou les jugées, il est nécessaire de se replonger à l'époque.