C’est une bonne fortune pour Vauvert que cet ouvrage ait pu voir le jour.
La cité doit se montrer fière aujourd’hui d’avoir ouvert ses portes ce noble étranger qui débarquait, il y a quelques années à peine, sur ses bords hospitaliers ; à ce noble étranger qui , reconnaissant envers sa patrie d’adoption a immortalisé dans quelques pages bien sentie, et pour l’instruction des siècles futurs, les impression d’une âme généreuse en même temps que les études profondes du philosophe moraliste ! Puisse ce travail consciencieux ne pas être stérile. Puisse-t-il améliorer cette armée de travailleurs, en l’amenant à porter un peu sur l’élément moral cette activité fiévreuse qu’elle prodigue à la satisfaction des intérêts matériels ! voila le vœu de l’auteur. Voila la récompense qu’il ambitionne, la seule qui soit en harmonie avec les généreuses aspirations de son âme philanthropique.