AU SERVICE DE L'ÊTRE, LE RESPECT DU VIVANT
Alors que le jeune Rudolf Steiner accomplissait les fonctions d'enfant de choeur, sa première admiration déclarée fut pour son curé, associée à un goût prononcé pour le culte catholique.
Après avoir découvert la philosophie de Kant puis, à Vienne, l'univers de-Goethe, l'étudiant Steiner s'enthousiasme pour Hegel, Nietzsche, ainsi que pour l'anarchiste Stirner. Le fruit de cette période sera un livre rigoureux, athée et non chrétien, mais spiritualiste : La philosophie de la liberté. Et pourtant... à Berlin, où il côtoie et enseigne des milieux socialistes, Steiner va soudainement se rallier à un courant totalement différent.
Son implication, vite croissante dès 1900, dans la Société théosophique, amène le conférencier à puiser largement dans l'ceuvre de la fondatrice, Helena-Petrovna Blavatsky, et de l'un de ses continuateurs, Charles Webster Leadbeater. Avec celui-ci, Steiner, assistant à ses conférences, trouve, outre un contenu doctrinal, une manière de prendre posture face à des disciples, et un concept bien particulier pour affirmer les fondements de sa communication à venir.
Mais la véritable racine de son destin et de l'amour passionné pour le vivant qui l'anima, Rudolf Steiner ne l'exprima qu'une fois, et comme par une digression circonstancielle, quelques semaines seulement avant de cesser toute activité publique... En un temps où des forces de pétrification saisissent la vie de notre planète et de l'humanité, il importait de dégager cette source précieuse, enfouie dans l'immense corpus de l'oeuvre steinérienne.
De cette nécessité, naquit le présent ouvrage...
Un regard compréhensif, mais libre, sur l'Anthroposophie de Rudolf STEINER, après Catharisme et Chrétienté. La pensée dualiste dans le destin de l'Europe (1999), Un cathare au XXème siècle : Déodat Roché (1877-1978) (en 2001), Les Études Cathares sous le Ciel (2002).
Diffusion par les éditions LACOUR-OLLE