De l’île d’Oléron, pays de ces ancêtres, à Sète, île singulière, où il naquit, la mer a toujours chanté à ses oreilles.
Tout prédisposait alors l’auteur à parler d’elle et de sa marine à laquelle il donna les moments les plus exaltants de sa jeunesse.
La marine a inspiré ce travail sans cependant qu’il ait eu la prétention d’écrire son histoire.
Il a plus simplement voulu, la prenant à ses débuts, rappeler les évènements glorieux ou tragiques qui l’ont illustrée et l’amener à la fin du 18ème siècle où le marquis des Castries, comte d’Alais, le roi Louis XVI régnant, créa dans la capitale de son comté cévenol, ce collège naval trop tôt disparu.
Un collège naval à Alais ! Voilà qui ne manquera pas de surprendre plus d’un gardois, plus habitué à voir cette ville plus spécialisée aux travaux de la mine que de la voile et du grand large.
Les gens de là-haut qui ont déjà tant donné à la mer, comme on pourra le voir, seront heureux de savoir que la Cévennes aussi l’a servie.
Evoquant avec piété le martyr des galériens de la Foi, ils tireront orgueil des grands capitaines cévenols qui plus tard utilisant cette marine comme véhicule de civilisation promèneront notre humanisme aux quatre coins du monde.
