1793 voit la mort du roi et l’apparition de Bonaparte au siège de Toulon. En juillet, le futur successeur de Louis XVI nous donne son avis sur la situation du pays ; à 24 ans, obscur capitaine d’artillerie, il prend parti pour la montagne, qui, selon lui, va sauver la France, jouant la carte montagnarde par patriotisme et par intérêt.
Mais il est nécessaire de gagner l’opinion, qui, en province surtout est passablement fédéraliste, même après l’échec des Girondins.
Le souper de Beaucaire nous révèle ce que pensaient les Français quand le comité de salut public prend le pouvoir à un moment où la patrie est vraiment en danger, attaqué à l’extérieur par des ennemis qui comptent sur une aide anti-révolutionnaire importante à l’intérieur, bien qu’elle ne soit pas très organisée.