Prisonniers de Guerre, alors que d'aucuns affichaient dans leur "alvéole" ou dans un kommando l'effigie du Maréchal, d'autres, se déclaraient serviteurs de la France Libre s'opposaient à l'ordre nazi. L'auteur dresse une fresque étonnante de sa captivité: son évasion vers l'italie, puis il nous fait pénétrer dans les prisons "Les prisons des Braves", puis, dans cette sinistre Forteresse de Graüdenz en Prusse, dans les Kommandos de travaux forcés, d'où ces Punis des Conseils de Guerre allemands n'auraient pas dû sortir vivants. Libérés dès le mois de Janvier 1945 par les éléments avancés Soviétiques en Prusse, à Marienbourg, le lazarett des prisonniers fonctionne comme un hôpital de campagne pour les Combattants soviétiques, en attendant d'être refoulés vers l'Est. Commence alors pour quelques centaines de Prisonniers français libérés l'odyssée à travers la Russie, la Pologne, l'Ukraine, un long séjour au service de la Mission de Rapatriement des Prisonniers, le retour par mer, un mois de relache à Constantza, enfin l'arrivée à Marseille le 15 septembre 1945 avec une cargaison de 231 tonnes de produits divers récupérés à Odessa et débarqués au cap Pinède en échange d'un certificat de Libération.