Tous les auteurs qui, depuis la renaissance historique, sin intensive, à laquelle nous assistons, se sont occupés du Nébouzan,-tous ont manifesté l'intention de mettre sous les yeux de leurs lecteurs la Grande Chartre confirmée, en 1203, par Bernard, Comte de Comminges, à Saint-Gaudens, en faveur des habitants de cette ville. L'un de ces historiens-Castillon (d'Aspet)- a inséré, dans son "Histoire des populations Pyrénéennes", un extrait très fautif de ce document, qu'il a fait suivre de cette observation: "on peut voir à la fin de l'ouvrage la dissertation que nous avons faite, sous le rapport littéraire et linguistique, ainsi que le commentaire dont nous la faisons suivre (la Grande Charte) sous le point de vue législatif, c'est-à-dire, politique et civil".