Il est assez question du comté de Foix et de l’Ariège dans ces Malentendus ; et, sous ce rapport, ils semblent le complément naturel, sous une forme à la fois philosophique et humoristique, de mon « Histoire des Ariégeois ou du comté de Foix ». Qu’on me pardonne donc, en donnant cet ouvrage, de céder à l’attrait sacré du pays natal, et de faire revivre des pages où je revois le pays de mes pères et mon humble berceau. Coppée n’a-t-il pas raison de dire que revoir son pays, c’est revoir sa jeunesse ? Revoir les jeunes années, c’était justement une nouvelle raison de revenir aux « Malentendus ». En les reprenant, j’aurais pu les présenter en des lignes élaguées, plus sobres, plus concises ; mais, telles quelles, elles rappellent, par leur surabondance, des temps plus jeunes.