"La soupe sent bon le hachis de lard et d'ail. L'hiver, un pâté, une saucisse sèche corsent le menu; l'été, la salade de tomates et de piments si goûtée des méridionaux. Les fruits, on ne les sert pas, on va les croquer sous l'arbre en surveillant les bêtes. Quant à la boisson, en fait les frais le vin de Pamiers ou de Varilhes abondamment servi tandis que l'eau reste à la fontaine...". Ces lignes, d'une spécialiste de l'histoire locale -Isabelle Sandy- ne donnent qu'un bref aperçu de la richesse de la cuisine ariégeoise, mais elles en soulignent la rusticité et la fidélité envers les produits du cru. Les recettes ici proposées se veulent fidèles à ce double caractère, même si certaines intègrent des composantes adaptées des départements voisins.