Pendant des siècles, les bourgeois qui gouvernaient Marmande ont superbement ignoré les paroisses de la banlieue, jusqu'à 1789, où les "manants" se révoltèrent et parfois obtinrent leur indépendance.
Devenues des "sections" de la ville elles évoluèrent selon leur personnalité propre : Thivras, exilée aux confins nord-ouest (mais qui va retrouver aujourd'hui sa personnalité en meublant le vide du "Château d'Eau"). Beaupuy a brillamment assuré son indépendance. Massurt est tombée peu à peu dans l'oubli. Beyssac est devenue un quartier un "quartier de Marmande", la Magdelaine, aux sources de l'Histoire a conservé toute sa personnalité malgré le "centralisme" parisien qui voulait l'en priver, Bouilhats est demeurée "la fidèle servante, Garrigues avance hardiment vers une seconde carrière, La Gravette constitue un remarquable exemple de génération spontanée d'une âme de quartier"...