-A la gloire du Couserans -Le Couserans préhistorique -Le Couserans romain -L'antique capitale du Couserans -Le diocèse du Couserans -Le charme de St-Girons -Le monument aux morts du Couserans -Le champ de Mars -A travers les vallées couserannaises etc... Ami lecteur, aimable lectrice, chargé de l'honneur de vous accueillir au seuil du Couserans, je n'ai cependant que très peu à vous dire. D'autres Couserannais, plus vigoureusement nourris du suc de notre terre, soulèveront devant vous, un à un, les voiles où s'enveloppe le mystère de notre pays comme, pour la joie de nos yeux, les vents propices arrachent aux flancs des montagnes les nuées, à grands lambeaux. Aucun dessein ne s'impose à moi que de vous apporter les paroles de bienvenue qui vous engageront à franchir notre seuil d'un pas confiant et qui vous diront notre espoir de vous attacher à notre Couserans, par des liens capables de vous ramener souvent parmi nous, ou propres à fixer en vos souvenirs une durable image Couserannaise. Mais je -songe qu'il est, peut-être aussi, de mon devoir de vous présenter votre nouvel ami, le Couserans. Le ciel, la terre, les éléments, notre corps et notre âme s'associent pour former la beauté du monde qui est pièce capitale du commerce des hommes. Connaître une terre nouvelle et son peuple, c'est amener à conjonction l'univers et notre croyance, c'est s'enrichir en beauté; aucun homme, endurci ou deshérité, ne demeure insensible à cette douceur; le meilleur en est tout transformé. « Il n'est pays qui rayonne de nulle beauté. Il n'est pièce du monde qui desmante son facteur. » Ce petit livre vous offre donc, en tout orgueil, la beauté du Couserans; seul notre art à vous la rendre sensible pourrait paraître faible. Pour ma part, n'ayant à plaire aucune facilité, je tenterai de justifier le rôle à moi dévolu en cette affaire par le rappel du bonheur qui m'a fait, en quelque mesure, jouir de la beauté du monde.