Le bon vieux béret si agréable attire sur ceux qui le portent à l'encontre des modes, railleries et moqueries. L'auteur de ce livre lui reste fidèle depuis l'enfance. Il raconte en souriant les situations comiques où le met la singulière coiffure d'un autre temps, une coiffure qu'aimait le poète francis Jammes.
Le béret n'était pas que basque, béarnais, landais, il était aussi lorrain, vosgien. Les allemands l'ont interdit en Alsace et en Moselle, annexées de 1940 à 1945. Ils y voyaient l'emblème de la France, de la liberté.
A l'ironie de ces pages s'ajoute l'évocation bucolique du causse Méjean. Un berger y gardait son béret comme legs du passé.
Bérets voyageurs, bérets pèlerins... Qu'il fait bon marcher à l'ombre, au soleil, la tête couverte d'un beau béret !