En attendant que l'on retrace l'histoire complète des terrines de Nérac, (je souhaite au futur historien la plume de Brillat-Savarin ou celle de Charles Monselet)- j'ai voulu mettre en lumière quelques documents qui montreront combien déjà ces incomparables pâtés étaient appréciés, il y a plus de cent ans, et de quelle brillante réputation ils jouissaient non seulement dans ce Paris, qui était alors et qui sera toujours la véritable capitale du monde civilisé, mais encore jusque dans la Scandinavie. Et ce n'était point à des bouches vulgaires qu'étaient destinés, en ces lointaines régions, les chefs-d'oeuvre de l'art culinaire Néracais, c'était à des bouches augustes, à des bouches qui n'étaient rien moins que royales.