Divorcé depuis quinze jours, et tout à l'ivresse de la fin de sa peine, Régis de Fagan, ce matin-là, par les fenêtres larges ouvertes de son nouvel appartement de garçon, guettait l'apparition de ses fillettes que le tribunal lui accordait deux dimanches par mois. C'était leur premier dimanche; et dans l'amas de lettres de femmes, tombées depuis vingt ans sur sa table de vaudevilliste à la mode, bien peu lui avaient secoué le coeur d'autant d'émotion que ce simple billet arrivé la veille ...