Aujourd'hui la cuisine coloniale est tombée dans l'oubli. Elle suscita néanmoins l'intérêt des gastronomes durant la première moitié du siècle dernier, en ce qu'elle permit de découvrir des denrées des pays lointains qui, jusqu'alors, ne composaient pas les menus des restaurants telles la papaye, la noix de coco, le litchi, la patate douce, etc. C'était une bonne façon de faire connaître les richesses gustatives de la flore comme de la faune de ces contrées qui, à l'époque, monopolisaient l'imagination de nombre d'artistes, d'intellectuels comme celle des petites gens. Cet ouvrage propose quelques recettes élaborées à partir de ces produits tout en conservant un lien avec la gastronomie de la métropole. Il donne également d'autres recettes, de terroir celles-ci, car en certaines occasions, les colons avaient à coeur d'affirmer leur fidélité envers leurs racines.