Nous vivons dans le fantastique. L'univers est fantastique. La création est un événement fantastique. La plupart de nous ne pouvons en discerner tous les aspects journaliers, tout l'intérêt spirituel et toute la connaissance parallèle, ou occulte qu'il est possible d'en retirer. La difficulté est de parvenir à saisir le fantastique au moment le plus approprié, au lieu le plus adéquat afin que l'harmonie, trop fugitive, déclenche dans notre conscience cette perception exceptionnelle d'un univers ultra-physique. Le fait de vivre une existence dans un des plans inférieurs de la création, par opposition aux plans angéliques considérés comme plus purs, plus subtils, donne un caractère particulier à la perception de la souffrance que subit l'être vivant, et plus précisément l'Homme qui, doué de conscience, réfléchit sur le sens de sa vie ici-bas.
C'est d'ailleurs dans ce bas-fond humain que se situent les racines d'un mal qui transparaît comme du fantastique tout au long de ces nouvelles. Puissent les quelques transcriptions de cette escapade n'être qu'imaginaires !