Il y a, d'un côté, l'homme — le sujet — qui contemple ce qui l'entoure, et dans quoi il est jeté, et, de l'autre, ce dans quoi il est jeté, le monde — l'objet — qu'il contemple, et, ce qu'il y a de plus étrange, c'est que, de ce monde, de cet objet qu'il contemple, qui est le sien, il puisse avoir connaissance, que cette connaissance soit possible, et, si elle l'est, c'est que l'être de ce monde, l'être de ce qui l'entoure, à lui, sujet, est apparaissant, qu'il est là, lui, sujet, pour avoir le pouvoir de le connaître, d'en avoir conscience, de ce monde, qui, sans lui, resterait dans sa nuit, dans son absence — même s'il est jeté en lui par hasard, s'il y est contingent, s'il est, de tous côtés, débordé par lui qui le transcende, — s'il va, un jour, mourir en lui et lui laisser la place, même si c'est ce monde qui a raison de lui et non lui de ce monde.