Chers amis ! Nous croyons de notre devoir de mettre entre les mains de chacun de vous le dossier des franc-tireurs de l'Ariège. Ce n'est point par esprit de récrimination, car il est des actes plus fâcheux pour ceux qui les commettent que pour ceux qui les subissent. Toutefois, il reste au pouvoir, quel qu'il soit, à acquitter une dette envers vous en vous indemnisant des sacrifices que vous vous étiez imposés sur la foi des promesses officielles. Dans quelques rangs qu'il leur soit donné de défendre notre patrie, les francs-tireurs de l'Ariège prouveront, nous en sommes certains, qu'ils étaient des hommes de courage et de coeur.