"En septembre 1849, au début de son voyage de vacances, un normalien de seconde année descendait du bateau de vacances, un Normalien de seconde année descendait du bateau à Tournus pour visiter l'abbaye. De la vieille basilique récemment classée M. Questel n'avait pas encore achevé la restauration.
Cinquante-deux-ans plus tard, l'ancien étudiant devenu prince de l'Eglise faisait son entrée cardinalice dans l'abbatiale où sont abritées depuis dix siècles les dépouilles mortelles de saint Philibert, et il prononçait le panégyrique qui a redit au monde chrétien le nom et le noble caractère d'un grand moine du VIIème siècle. J'étais alors en pleines recherches historiques et architecturales.
Au touriste de 1849 comme à l'Orateur du 19 mai 1901, je dédie cet ouvrage destiné à faire connaître le curieux édifice "de race romane" qu'est Saint-Philibert, monument érigé par les fils spirituels de l'illustre abbé de Noirmoutier comme pour servir de sarcophage grandiose aux reliques si respectueusement apportées de l'île vendéenne.
Cette Monographie est le fruit de quatre années d'observations et d'études hachées par le labeur du ministère paroissial. Les dernières pages de l'Appendice ont été écrites dans la matinée du 4 août 1903, aux heures mêmes où le cardinal de Saint-Pierre-aux-Liens avec ses éminentissimes collègues donnaient un successeur à Léon XIII en la personne du Patriarche de Venise."
HENRI CURE, chanoine de votre cathédrale d'Autun, curé-archiprêtre de Saint-Philibert