En le voyant penché sur ses livres, ne recherchant d'autres loisirs que la société de sa mère, la controverse philosophique avec des amis, la liberté d'exalter sa verve juvénile dans des promenades aux champs, on pouvait pressentir qu'il deviendrait un incorruptible tribun, ou un serviteur de la croix. Appartenant au monde, il eût été un Fabius, un Caton; appartenant à l'Eglise, il ne pouvait être qu'un imitateur des Saints. Il y avait en lui une force exubérante qui le lançait, à son insu, dans les régions où l'homme se livre en s'oubliant. Sa mère le savait et priait.