Les pérégrinations d'un seigneur du Moyen-âge est, un roman d'aventure tricoté au fil de l'Histoire. Il prend sa source dans la haute vallée de l'O Rarauris (au pied de l'Aigoual), en Cévennes et nous transporte au fil de l'eau du haut Moyen-Âge à la Renaissance dans l'entourage de personnages connus où toutes les ambitions se libèrent dans un pays qui ne demande qu'à se définir. Pour le comprendre, il faut oublier le présent. Gauvain, le héros, un noble de la vallée, Templier, acteur dans la libération de l'Aquitaine contre les Anglais, est un homme d'action. Hermance, son épouse, la papiste déboussolée par l'évolution des moeurs, survit. Ils sont tous deux les témoins de quatre siècles (XII au XVe). Étrange ! La vie démarre à la Pieyre, un valat inclus dans le bourg de Vallis Aurarica (Valleraugue), dans la grande maison fortifiée du chevalier Goulven, bâtard de Louis VI, le Gros, un Capétien ! Sire Goulven porte les gênes bien distribués de ses deux ascendants ; de Philippe Ier, son grand-père, il retient son goût à noter et de Louis le gros, son père, son esprit bagarreur et son intelligence. Hermance la fille du seigneur de Vallis Vicani (le Vigan), rencontrera Gauvain, le fils de Goulven, au cours d'une réception d'hiver dans le château de ses parents et de là partira une longue vie d'aventures liées au bon vouloir des princes...Grâce à Gauvain vous aurez, je vous l'assure, de bons indices à exploiter pour localiser la fortune des Templiers ! Attention, à la fin du roman nous entrons dans le XVe siècle ; il s'en est encore passé avant le XXIème ... ! Pour l'auteur, l'histoire que nous apprenons à l'école a la valeur d'un roman ; elle est souvent déviée par l'idéologie qui rogne les cervelles. Elle n'est peut-être pas totalement dépourvue d'objectivité ; comme le roman, elle contient de la vérité de son sujet et de son rapporteur.