N'y a -t-il pas témérité à se préoccuper d'une source minérale, alors qu'il y en a tant de connues et si peu de suffisamment fréquentées au souhait de leurs propriétaires ? N'est-il pas opportun, peut-on répondre, de se préoccuper d'une source dont la valeur est garantie par sa composition chimique, alors que tous les jours ces moyens de traitement des maladies sont de plus en plus appréciés et que la visite des stations hydrologiques devient une habitude, un besoin ? Quoiqu'il en soit de ces deux arguments, vous serez juges, Messieurs, de la valeur de ce que nous allons avoir l'honneur de vous exposer. Il serait difficile de préciser à quelle époque ont été découvertes les eaux minérales de Quézac. Dans les archives de la municipalité de l'arrondissement de Florac, dont le village de Quézac est une commune, on trouve une délibération des corps municipaux, antérieure à 1789, où il est question de ces sources, relativement aux bienfaits que l'on peut retirer de leur usage.