Issue d'une famille paternelle cévenole installée à Marseille à la fin du XIXème, arlette Roudil a toujours vécu loin de ces racines. Elle découvre à 18 ans, grâce à l'Astrado Prouvençalo et à son fondateur Louis Bayle, la langue et la littérature provençales, et consacre dès lors l'essentiel de son écriture à cette langue. Toutes les langues témoignent d'une façon particulière de traduire la relation de l'homme au monde. C'est-à-dire qu'aucune langue n'est contrainte à ne parler que de sa terre. Qu'importe donc si ce pays de ciel et de vent n'est pas la Provence ? Sa poésie s'exprime en provençal.