Au XVIIème siècle, les Loges qui existaient en Angleterre, et plus spécialement en Écosse, exclusivement composées d'ouvriers et contremaitres du bâtiment, constructeurs auxquels sont dûs ces monuments qui font notre admiration, prirent la détermination d'admettre dans leur sein des adeptes appartenant a la noblesse et à la bourgeoisie. C'est de là que date la Maçonnerie des Ecossais libres et acceptés qui prit un grand développement, mais manqua pendant longtemps de cohésion, les Loges travaillant isolément et les Maçons n'ayant. entre eux d'autre lien que celui de la fraternité, établi par les landmarks. Ce ne fut qu'en 1736 que les Loges, devenues nombreuses, s'entendirent pour fonder la Grande Loge de, Saint-Jean d'Edimbourg et que la Maçonnerie Ecossaise,
parallèlement à la Maçonnerie Anglaise, se constitua dans la forme définitive qui est encore celle de notre époque. La nouvelle Grande Loge d'Écosse ne pratiquait que les trois degrés symboliques de la Maçonnerie dite de Saint-Jean ; mais elle ne limita pas son activité aux seuls travaux de ses Ateliers; elle l'appliqua, en outre, à constituer dans divers pays des Loges semblables aux siennes.